Test Dragon Quest VI

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Lundi 17 Octobre 2011 à 18:49

Test

Quinze ans après la sortie du sixième opus de la saga (et troisième opus de la trilogie zénithienne) sur Super Famicom, mais surtout quelques temps après le succès mondial de Dragon Quest IX, Square Enix sort le remake de Dragon Quest VI sur Nintendo DS. 

Dans cet opus, vous incarnez un jeune villageois qui décide de partir combattre Meurtor, le roi du mal, après avoir fait un étrange cauchemar dans lequel celui-ci vous mettait une sacrée rouste. 
Il n’est pas nécessaire d’épiloguer plus longtemps sur le scénario, qui s'il n’est pas mauvais, n’a rien de transcendant. C’est l’archétype ultra-classique dans le monde du RPG du jeune villageois qui décide de quitter son bled pour aller sauver le monde du grand vilain avec l’aide de quelques vagabonds paumés qu’il rencontrera lors de son périple.
Construction du scénario banale donc, mais ce qui est vraiment dérangeant, c’est l’absence totale de profondeur des personnages. C’est un défaut assez récurrent dans la saga, le personnage principal est juste une coquille vide, il ne parle jamais, et les personnages secondaires sont dépourvus de charisme et d’intérêt. 
On peut aussi critiquer le manque de rythme du scénario, probablement la faute de la (trop ?) grande liberté accordée au joueur. Disons que c’est un mal pour un bien. 
Ainsi, l’intérêt de la trame principale est moindre, et l’on s’en désintéressera vite au profit des phases d’exploration. 

Car le grand concept du jeu, c’est le déroulement de l’aventure sur deux mondes parallèles, l’un étant le monde réel, l’autre le monde des rêves, similaire au monde réel mais composé des rêves des individus du monde réel (vous suivez ?). Ainsi, on avance pas à pas en progressant d’un monde à l’autre, sachant que les actions que l’on effectue dans l’un des mondes ont des répercussions directes sur l'autre. 
Outre ces deux mondes, la possibilité d’explorer les fonds marins contribue à diversifier l’exploration et à la rendre plus attrayante. 
Le jeu possède donc une durée de vie conséquente, et chose rare pour un jeu long, il ne lasse pas le joueur avant d'avoir bouclé l'histoire. Après avoir terminé le jeu, un donjon bonus apparaît avec un nouveau boss surpuissant, mais bon, il est un peu nul ce donjon, quoi.

              

L’autre grand concept de cet opus, c’est le système des vocations repris de Dragon Quest III mais beaucoup plus développé. Vous aurez ainsi accès vers le milieu du jeu à l’Abbaye des Vocations où vos personnages pourront chacun choisir une vocation parmi les 18 proposées (9 vocations de base, 9 vocations avancées). Il faut maîtriser plusieurs vocations de base pour accéder à une vocation avancée, la maîtrise s’acquérant bien évidemment avec les combats. Le système des vocations est très flexible, d’une part parce que n’importe qui dans votre équipe peut accéder à toutes les vocations, et d’autre part parce que les compétences apprises par un personnage en maîtrisant une vocations sont gardées même s’il change de vocation. 

L’un des changements par rapport à la version Super Famicom a été la vocation Maître-monstres, qui ne permet plus d’adopter des monstres pour qu’ils rejoignent l’équipe. 
Vous devrez effectuer des quêtes pour recruter les quelques monstres que vous rencontrerez durant votre aventure.

Hormis le scénario, l’uns des principaux défauts des Dragon Quest (et de pas mal de RPG modernes en fait), c’est la stratégie quasi-inexistante, et Dragon Quest VI ne déroge pas à la règle. Car dès que l’on rencontre une difficulté quelque part, il suffit de gagner un peu d’expérience pour monter de niveau, et plus de problème. Bien sûr contre les boss il faut parfois un peu de préparation, mais généralement il suffit de bourriner comme un boeuf et de se soigner comme un... euh... médecin quand on en a besoin pour en venir à bout. Les différentes vocations relèvent cependant un peu le côté stratégique de cet opus.

Mais on ne va pas se mentir, c'est pas pour le scénario ou pour la stratégie que l'on achète un Dragon Quest, c'est pour l'univers. 
On retrouve dans cet opus ce qui caractérise un Dragon Quest, la « Toriyama touch », avec toujours les mêmes monstres dans le bestiaire, les mêmes sprites des PNJ, les mêmes décors. Les graphismes ont été remis au goût du jour par rapport à la version Super Famicom et sont semblables à ceux des deux autres remakes sur DS, c’est-à-dire colorés et un peu enfantins, mais pleins de charme. 

              

Venons-en maintenant au gros point noir du jeu, qui est pour moi la musique. Beaucoup de fans de la saga (qui ont souvent tendance à exagérer) considèrent le compositeur des musiques de Dragon Quest, Koishi Sugiyama, comme un génie. Le bonhomme a en effet composé des thèmes relativement bons pour la saga, mais pour cet opus, il devait certainement pas être en forme, parce que les musiques sont vraiment médiocres. C'est simple, il suffit d'écouter la musique des combats pour avoir envie de couper le son de la console. Bref, la musique est pour moi l'une des choses les plus importantes pour un RPG, mais c'est pas l'OST de ce jeu que je vais réécouter.

Dragon Quest VI propose aussi quelques mini-jeux forts sympathiques comme le traditionnel casino ou le curling gluant. Il y a aussi un mode multijoueur qui permet de s’échanger des cartes rêves, mais celui-ci présente peu d’intérêt. 


Bilan

Dragon Quest VI est un opus correct, mais possède quelques défauts qui lui feront souvent préférer les deux autres remakes sur DS. Il propose cependant un système de jeu très intéressant avec les deux mondes parallèles et le retour des vocations, et il satisfera sans aucun doute n’importe quel fan de la saga (les fans n'étant pas très difficiles en même temps - Attention : boutade -). 


[+] Très bonne durée de vie 
[+] Le système des vocations bien pensé
[+] Le déroulement de l’aventure sur deux mondes 
[+] L’univers toujours fidèle à l’esprit de la saga
 

[-] Un scénario peu captivant 
[-] Des personnages secondaires inintéressants et peu présents 
[-] Un peu trop facile 
[-] La mauvaise bande-son

 

 

J'ai été mystifié comme un Twix ! (comprenne qui voudra) <br /> ~ <br /> "I believe that even Jesus has a way to kill" <br /> ~ <br /> "Les vrais amis se font rares comme les pucelles rue Saint-Denis"
10811
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Lundi 17 Octobre 2011 à 18:51
En attendant que Poppu l'intègre au site...
J'attends vos commentaires.
J'ai été mystifié comme un Twix ! (comprenne qui voudra) <br /> ~ <br /> "I believe that even Jesus has a way to kill" <br /> ~ <br /> "Les vrais amis se font rares comme les pucelles rue Saint-Denis"
19802
Correcteur
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Lundi 17 Octobre 2011 à 18:52
Effectivement, le scénario est assez, bof-bof, mais il y a quand même un peu de suspense de temps en temps, ce qui rend certaines périodes de l'histoire intéressantes.
http://www.youtube.com/watch?v=IG0nrPrelKk&feature=related
Lundi 17 Octobre 2011 à 18:54
Très bon test, bien résumé, qui dit ce qu'il faut. Il n'exagère pas sur les critiques ... Au fait, je vais faire mon Rumisque ... :) Tu n'aurais pas oublié quelque chose après le "peu" de "On peu aussi ..." par hasard ? :)
Vous êtes innocent de la tête que vous avez, mais ... Vous êtes responsable de la gueule vous faites.
10811
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Lundi 17 Octobre 2011 à 18:58
Ah oui merci, c'est corrigé =)
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Lundi 17 Octobre 2011 à 18:59
Quand tu dis des personnages inexistant, tu exagères un peu, il y a quand même une énorme différence par rapport à DQIX.


Sinon, bon travail ;-) !

11168
Néangel
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:00
Je ne suis pas d'accord sur tout.

D'abord, les musiques sont au niveau de celles des autres DQ de la saga du Tenku no Shiro, donc plutôt bonnes. Mais cela concerne mon avis.

Les musiques, il faut en parler selon leur diversité, et non pas tes goûts à toi, vu que c'est une critique qui doit être objective et que ça c'est plus ton avis.

Le scénario n'est pas si pourri que ça, vu que quand on y regarde de près le plan de Mortamor était bien monté, et en plusieurs étapes. Le seul problème, c'est que ce plan soit le seul truc scénaristique bien réussit.

Les personnages secondaires sont inexistants, mais c'est pour accentuer le mystère. Car plus tard on en apprend beaucoup sur eux il faut dire, et on serait capables de retracer une partie de leur histoire.
Nokturnus !
Lundi 17 Octobre 2011 à 19:01
Oui, tu parles ! Ils ont une petite histoire et après HOP ! L'unique moyen de voir qu'ils sont là, c'est d'appuyer frénétiquement sur 'B', et qu'ils te répondent pas par "..." ! Donc j'approuve, ils sont inexistants.
Vous êtes innocent de la tête que vous avez, mais ... Vous êtes responsable de la gueule vous faites.
10811
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:04
Ben ils ont une petite histoire personnelle mais bon ils ont aucune présence dans l'intrigue, à la limite Olivier en a une mais ça s'arrête là.
Enfin quand je compare par exemple avec les personnages de FF4 y a quand même une sacrée différence.
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:05
Non --'...

Parle à un villageois puis sur "B", et tu verras qu'ils ne sont pas inexistant ;-) !



Sinon, d'accord avec -Erwan-, les musiques ne sont pas du niveau de DQVIII, mais son belles, sauf celle du combat "normal".

11168
Néangel
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:06

Citation: Cwok'cawotte le Lundi 17 Octobre 2011 à 19:01

Oui, tu parles ! Ils ont une petite histoire et après HOP ! L'unique moyen de voir qu'ils sont là, c'est d'appuyer frénétiquement sur 'B', et qu'ils te répondent pas par "..." ! Donc j'approuve, ils sont inexistants.

Ils ne sont justement pas existants. Ils ont un scénario à découvrir, et ils ne répondent pas toujours "...". D'ailleurs, ils sont importants à plusieurs passages de l'histoire.

Nokturnus !
14003
Graphiste
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:07
C'est clair Antro d'où tu sort que le scénario est pourris, ça c'est encore un adepte de DQ 9 qui est dessus par des opus bien mieux.

Sinon concernant le test je suis contre le fait que les personnages secondaire sont inexistant, moi je dirais plutôt qu'il ne sont pas assez présent.

Pareil pour la facilité, contrairement a Dragon Quest IX c'est pas le même niveau, je pense qu'il a une bonne durée de vie

Après au niveau des musiques moi personnellement je suis pas fan mais dire quelle sont lamentable c'est exagéré, c'est le même style que Dragon Quest IV et V
Héritiers des techniques interdite de la lignée, je suis Link IIIème du nom de l'ordre des chevaliers.
19802
Correcteur
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:07

Je rejoins Erwan.
L'histoire Tommy + Emilie m'a captivée, la vérité sur Laura également, mais un peu moins.
Pour ce qui est de Olivier, bof-bof...

Et effectivement, le scénario est assez "original", étant donné le fait que ton but initial est de tuer Meurtor, puis de retrouver vos vrais vous, pour enfin faire mu-muse avec Nokturnus et Mortamor.
Mais le scénario général m'a souvent encouragé à arrêter.

Scénario assez barbant (pour ma part), mais pourtant rempli de rebondissements.

 

EDIT : Le scénario que j'ai préféré est celui de DQ VIII ... --'

http://www.youtube.com/watch?v=IG0nrPrelKk&feature=related
10811
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Lundi 17 Octobre 2011 à 19:09
Pour les musiques c'est impossible d'être objectif, je les aime vraiment pas, enfin j'ai peut-être un peu exagéré c'est vrai.

Bon le truc avec Mortamor qui est en fait le vrai méchant c'est vraiment pas exceptionnel, c'est aussi un truc très courant dans les RPG.

Sinon pour les personnages secondaires je dis : LOL
J'ai été mystifié comme un Twix ! (comprenne qui voudra) <br /> ~ <br /> "I believe that even Jesus has a way to kill" <br /> ~ <br /> "Les vrais amis se font rares comme les pucelles rue Saint-Denis"
Lundi 17 Octobre 2011 à 19:11
Oui, ils ont une histoire et ils t'aident ... La belle affaire ! Ils ne sont jamais omniprésents si l'on regarde ... A quand le vrai Dragon Quest comme le VIII ? Ou les personnages ont une vie, un passé, un futur ! Ah ? Dragon Quest X ?! Késséssé ?
Vous êtes innocent de la tête que vous avez, mais ... Vous êtes responsable de la gueule vous faites.