Up encore une fois pour parler de Suikoden premier du nom cette fois.
D'abord, je n'ai toujours pas fini Suikoden V, il me reste les boss finaux, mais je suis en mesure après 60h de jeu de vous dire que ce jeu est de loin le meilleur rpg auquel j'ai joué sur PS2.
Le scénario est tout simplement parfait, bien qu'il ne soit pas un monument, il distille à une vitesse incroyable différents renversements de situation, trahisons, révélations, si bien qu'il est quelques fois difficile de s'arrêter de jouer, c'est tellement prenant.
La quête des 108 étoiles de la destinée (les 108 personnages que vous pouvez recruter) propose un très très gros challenge. N'espérez pas toutes les avoir à votre première partie, à moins de suivre pas à pas une soluce, mais bon.
Le jeu n'est pas non plus facile, du fait de son système de gestion des items, qui ne pas permet d'avoir autant de médecine que l'on voudrait.
Cependant faire évoluer ses personnages est beaucoup plus intéressant et prenant que dans un DQ8 par exemple, car ici les combats servent à avoir de l'xp et faire monter ses niveaux et caractéristiques, mais il faut aussi faire forger son arme pour pouvoir en avoir une plus puissante. Ajoutez à ça l'entrainement des différentes skills (attaque, défense, magie...) et vous obtenez un système bien plus complexe qu'il ne l'avait paru au premier coup d'œil.
Voila en gros pour les grandes lignes de Suikoden V, je vous conseille vraiment de vous le procurer, et de persévérer dans ce jeu.
Mais revenons à nos moutons, enfin notre mouton, j'avais dis que je voulais parler de Suikoden, le premier, sorti sur PSX en 1997 en France.
L'histoire est plutôt simple. Vous incarnez le fils d'un grand général (Teo McDohl) de l'empire de Gregminster, qui se retrouve, après avoir obtenu la rune Soul Eater à trahir son empereur Barbarosa (et de ce fait aussi son père), qui est manipulé par une sorcière cherchant à mettre la main sur Soul Eater pour assouvir une certaine vengeance. (Bon c'est en gros hein ^^).
Alors de prime abord, vous me direz que ça n'a pas l'air franchement transcendant, que c'est plutôt banal. Certes, certes, c'est le cas, mais c'est là la force de Suikoden, faire d'un scénario banal une aventure prenante, rythmée et peuplée de personnages charismatiques (Odessa, Flik et Viktor entres autres).
J'ai trouvé ce jeu facile, et court, 16h de jeu pour le finir, au niveau 58 avec 107 des 108 étoiles de la destiné (alors que je savais où était la dernière mais que je l'ai loupé car j'ai trop attendu pour faire mon recrutement).
Enfin facile, il faut tout de même bien veiller à gérer son stock d'items et bien veiller à soigner ses personnages au risque de tout de même se prendre quelques game over malheureux (et évitables).
On retrouve dans ce jeu les batailles et les duels. Les batailles sont plutôt faciles, les duels beaucoup moins, votre nombre d'hp avant le duel restant le même pendant le duel (ce qui provoque quelques fois des duels où l'on commence avec moitié moins de vie que son adversaire... Soignez-vous!).
Mais malgré la facilité, malgré un scénario simple, Suikoden est un très bon jeu, aux graphismes plutôt jolis et surtout diablement prenant.
A noter que les sauvegardes de Suikoden sont compatibles avec Suikoden II (dont l'histoire se déroule 3 ans après Suikoden), permettant apparemment de débloquer des bonus. Car les Suikoden, à l'inverse des Final Fantasy, se déroulent toujours dans le même monde mais à des époques différentes permettant des clins d'œil, et donnant une cohérence à l'ensemble.
Maintenant j'ai attaqué Suikoden II, je vous en parlerais en temps voulu.
PS: La série des Suikoden est inspiré d'un roman chinois, pour plus d'info, il y en a
-ici-
PS2: tiens, c'est un de mes premiers pavé du genre sur DQ-Fan, j'ai plus l'habitude de les faire sur SP ^^
"There is no God, or gods, singular or plural. There are no large invisible men, or women for that matter, in the sky taking a personal interest in the fortunes of Gaius Baltar"