La Boucle
La Boucle
Prologue
Le noyau atomique, élément de l’atome, lui-même élément de la cellule, elle-même élément de l’être humain, lui-même, élément de la Terre, elle-même élément du système solaire, lui-même élément d’une galaxie, elle-même élément d’un amas de galaxie, lui-même élément d’un superamas de galaxie, lui-même élément de l’Univers.
L’Univers appartient-il à quelque chose ?
Le noyau atomique contient-il quelque chose ?
Si oui, l’Univers appartient-il à un noyau atomique ?
Le noyau atomique contient-il un univers ?
Si oui, l’Univers appartient-il à un noyau atomique qui évolue en lui, ou à un noyau atomique d’un autre univers ?
Le noyau atomique contient-il l’Univers dans lequel il évolue , ou un univers d’un autre noyau atomique ?
Toutefois cela ne change rien. Car au final, l’Univers appartient à un noyau atomique, et un noyau atomique contient un univers. La véritable question est : « Le noyau atomique peut-il influencer l’Univers ? Et l’Univers peut-il influencer le noyau atomique dans lequel il est contenu ? Alors, un univers peut-il en influer sur un autre, par le biais des noyaux atomiques ? »
Une autre question se pose après la précédente : « Est-ce infini ou tout cela a un début et une fin ? »
Si oui, le premier atomique contient-il le dernier univers ?
La boucle serait bouclée.
Toutefois il y aurait un paradoxe.
Le contenant serait le contenant et le contenu.
Le contenu serait le contenu et le contenant.
La théorie de l’infini serait plus plausible.
Mais l’infini, n’est-ce pas une boucle bouclée ?
Alors tout cela revient au même.
Tout n’est qu’une boucle bouclée. Mais qu’y a-t-il au centre de cette boucle bouclée ?
L’origine. Mais l’origine de quoi ?
L’origine de Tout et de Rien, de l’Infini et du Néant.
Et entre le Tout et le Rien ? Entre l’Infini et le Néant ?
Y a-t-il quelque chose ?
L’Arbre-Vie, issue de la Terre-Mère. Et tout est attiré inconsciemment vers cet Arbre-Vie et cette Terre-Mère. C’est autour de cela que gravite cette boucle infinie et bouclée. Cette boucle dans laquelle nous évoluons, une boucle où l’Univers dans lequel nous vivons est contenu dans un noyau atomique, appartenant à un autre univers, ce schéma se répétant inlassablement et infiniment, sans réelle fin ni réel commencement.
Mais… et si un univers, ou un noyau atomique, cessait d’exister ?
Sa disparition influerait-elle sur les autres univers ? Et sur la Boucle ?
Surement.
Note d’un de Ceux-Qui-Savent, Livre X : Réflexion sur la Boucle
Partie I
Chapitre I
Le nain était emprisonné depuis maintenant 10 ans. Il avait depuis oublié la raison qui l’avait emmené ici à Dräsil, et fait prisonnier. Il en avait même oublié à quoi ressemble le monde extérieur. La cellule n’était qu’une salle exigüe, à peine assez grande pour mettre deux personnes debout. La nourriture était amenée par une porte, integrée dans la porte de la cellule, si cela pouvait se nommer une porte, juste assez grande pour laisser passer une assiette. La pièce contenait heureusement un semblant de robinet pour pouvoir se laver. Mais le robinet ne crachait son eau sale que cinq minutes par jour, par ouverture d’une valve sur le mur de la salle des gardes, situé à l’étage supérieur, au-dessus des geôles.
Par conséquent l’état du nain était déplorable. Sa barbe, qui n’avait plus aucune couleur, n’était pas rasée depuis dix années, et touchait presque ses pieds. Ses cheveux, qui contenaient plus d’amas de saletés que de cheveux, descendait jusqu’au bas du dos. Sa peau était grise, un gris tirant vers le noir. Mais ses yeux contrastaient fortement avec le reste de son visage. Ils brillaient d’un éclat bleu glacial. Ses vêtements, se réduisant à un morceau de tissu, couvrant seulement son bas-ventre, laissait apparaitre son torse velu, dont les poils avaient eu le temps de pousser, ainsi que son dos et ses bras encore musclé malgré les années. Le temps passé à la mine lorsqu’il était enfant, la seule chose dont il se souvenait, lui avait forgé ces bras et ce dos. La seule chose à déplorer était son ventre, qui débordait, le manque d’exercice accumulé à la nourriture infâme, n’avait pas arrangé la chose.
Il lui restait une chose dont il était fier. Il était le vétéran. Le plus vieux des prisonniers. Il avait tenu. Il a vu partir un par un chacun des prisonniers présent à son arrivé, entrainé par la mort la plupart du temps. Les coupables étaient rarement libérés. Ainsi le nain n’espérait plus aucune chance de libération. Il errait. Pas physiquement bien sûr. Mais son esprit errait, sans but, tentant de ne pas devenir fou. Mais il la sentait, cette folie le tenaillait, et il n’allait pas tarder à sombrer peu à peu dans la déchéance et la folie. Il n’avait rien à faire de ses journées, hormis observer ce mur.
Ce foutu mur avec cette foutue pierre en moins que j’observe depuis je ne sais combien de temps, pensa-t-il.
Perdu dans ces pensées sur le mur et sa pierre manquante, il ne remarqua même pas la présence devant la cellule. Et même s’il n’avait pas été perdu dans ses pensées, il n’aurait pas probablement pas vu la jeune elfe, caché sous un long manteau noir, la couvrant et la cachant entièrement. Il ne la remarqua que lorsque la cellule s’ouvrit. Malgré les années, son système auditif fonctionnait encore parfaitement. Il ne la voyait pas, son visage était encapuchonné.
C’est un homme ou une femme ? En tout cas c’est un elfe. Non c’est une elfe, c’est une femme ! Pourquoi ? Je sais pas. Enfin, je sais plus. Comment tu peux savoir si tu sais pas ? Oh tais-toi, je le sais c’est tout !
Il prononça cette dernière phrase à voix haute. Une voix douce et mélodieuse remplaça celle de sa tête :
- Vous savez ? fit la voix d’un ton légèrement ironique. Vous savez quoi ?
Il leva les yeux vers l’elfe de son regard froid, montrant qu’il n’avait rien perdu de sa force. Il aurait pu ne pas répondre, mais sans savoir pourquoi, il le fit :
- Ce qui m’attend. J’vais mourir hein ?
Elle ne répondit pas. Elle lui attacha une chaine à la cheville, reliée à son poignet. Pour la première fois depuis dix ans, le nain sortait de sa cellule, sentant sa mort s’approcher inévitablement avec cet acte.
*
Après plusieurs minutes de marche dans les dédales sombres du château, le nain et l’elfe arrivèrent face au roi, dans la salle du trône. C’était une vaste salle, parsemé de tapisseries sur les murs, ornés de l’emblème Dräsil, représentant un livre orné d’une pomme de couleur d’or, sur un fond rouge pourpre. Le livre et la pomme représentant la connaissance (car Dräsil était la capitale de la connaissance), attirèrent l’œil du nain, mais il détourna vite son regard pour se concentrer sur le roi, assis sur son trône, regardant d’un regard hautain et plein de mépris, les quelques sujets de son royaume, (ce qui était étonnant, le roi étant lui-même issue du peuple, ayant accédé au trône par un coup d’état et avidité de pouvoir) ainsi que le nain, qui effrayaient les quelques paysans. Le roi portait un long manteau blanc orné de coutures d’or, qui contrastait avec sa longue chevelure sombre, tout comme ses yeux. Il se leva, dominant la salle par sa majestueuse grandeur. Il plongea son regard dans celui du nain, d’un bleu glacial et plein de détermination. Un regard qui était tout sauf celui de quelqu’un ayant passé dix années en taule, pensa le roi. Il prit la parole, ayant préalablement renvoyé les habitants du peuple :
- Ayant était nommé roi depuis seulement trois ans, j’ai, contrairement à mon feu-prédécesseur, abattu de mes mains, revu les conditions de votre emprisonnement. En effet, je m’engage à vous libérer, si vous…
Le nain le coupa :
- Oh là, mon gars ! T’as cru que j’allais marchander ? Que j’étais un de tes chiens, courant après une récompense ? Sois je sors maintenant, sans conditions, soit je retourne au pénitencier, mon gars !
Le roi, ne relevant pas les paroles du nain continua, quelque peu déconcerté :
- Si vous acceptez ceci. Dräsil étant la cité de la Connaissance, je cherche à m’emparer d’un objet permettant d’accéder au Savoir. En l’occurrence une pomme. Mes chercheurs ont récemment découvert l’existence d’un arbre, nommé l’Arbre-Vie, d’où pousserait la pomme que je cherche. Nous n’avons aucune autre information dessus. C’est une quête dangereuse, et tu vas probablement crever en essayant de trouver cette pomme, qui n’est qu’une légende imaginé par quelque fou de l’Ancienneté, tout ça pour sortir de prison, pensa le roi. Si tu la trouves, et reviens avec, la liberté s’offrira à toi, valeureux nain.
Le roi fit une grimace, discrète, de dégout à ces dernières paroles, et pensa intérieurement : Ainsi tu mourras, et personne ne me reprochera de t’avoir exécuté, mais au contraire on m’acclamera pour ma tolérance envers cette chose.
A la surprise de tous, le nain ne répondit que par le crachat d’un caillot de sang, que le sol sec absorba en quelques secondes pour ne laisser qu’une fine couche de sang séché. Le roi fit signe à la jeune elfe, et le nain fut reconduit en cellule.
*
En chemin vers les geôles du château, le nain ne put s’empêcher de poser une question à la jeune elfe. Juste une. Une question, qui le taraudait depuis trop longtemps. Il se racla la gorge :
- Excusez-moi, ma p’tite dame, mais… c’est quoi mon nom ? Depuis le temps, j’crois bien que j’ai oublié…
A ces mots, l’elfe ne put réprimer un léger rire. La voix sorti de sous la cape, car elle n’avait toujours pas dévoilé son visage :
- Eh bien, votre nom n’est autre que celui-ci : Bolg.
- Bolg ? C’est mon prénom ?
- Oui, Bolg Lebor. Je ne sais pas ce que ça signifie dans votre langue, vous m’en voyez navré.
Bolg acquiesça, et la remercia silencieusement. Avoir un nom. Un nom rien qu’à lui. Il en avait tant rêvé. Peut-être que cet information fera taire cette voix qui est mienne sans l’être vraiment.
- Nous sommes arrivés. Veuillez retourner dans votre cellule.
A peine avait-il fait un pas, qu’il chuta. J’ai rêvé ou elle vient de me faire un croc-en-jambe ? Tandis qu’il tombait, il ne remarqua pas le papier que l’elfe avait fait tomber. Elle le regarda dans les yeux, le remis en cellule, et… disparut. Elle vient de disparaitre ? Comment elle fait ça ? Bon sans je comprends rien ! Je vais pioncer un peu.. Avant qu’il s’endorme, il jeta un dernier coup d’œil, et remarqua enfin le morceau de papier. Elle a fait exprès de laisser ce machin là ? C’est peut-être pour ça qu’elle m’a fait tomber. Bolg ramassa le papier et le déplia. Il y avait quelque chose d’écrit dessus. Sûrement quelque chose d’important, sinon ça ne serait pas ici. Le seul problème était que Bolg ne savait pas lire.
Oui c'est dur à comprendre, moi même en le faisant au brouillon j'ai dès fois mal compris ce que j'ai dis ><
J'ai supprimé un passage qui était vraiment complexe
Pour info la suite n'a rien à voir avec ça, comme on le voit c'est le Livre X d'un de Ceux-Qui-Savent. Vous verrez tout ça bien plus tard :p
Par contre la suite je l'ai en tête, mais elle peut très bien arriver ce week-end comme dans 3 mois. Mais j'essayerais de faire au moins un chapitre par mois
Première fic longue que je lis (sur ce site du moins, et que là, il n'y a que le prologue).
Et bon sang j'adore.
Ce nom, "Ceux-Qui-Savent", m'intrigue particulièrement.
Le prologue n'est que la préface du Livre X : Réflexion sur la Boucle, et le livre traite chaque question posée durant la préface (notre prologue). Malheureusement, ces évènements ne viendront bien plus tard, car les personnages doivent d'abord arriver, ainsi que les evenements qui vont avec. Disons que j'ai en quelque sorte, posé le but de la quête de nos héros. J'en dis pas plus. Suite au prochain chapitre.
L'Arbe-Vie et la Terre-Mère vers le mileu/fin de la première partie.
Pour l'instant j'ai a vrai dire aucune idée de ce qui arrivera, ni même de ce qu'est cette Boucle x)
En général, j'écris quand je me dis : "Putain, ça c'est un bon truc !"
Et je fais très attention à ce qu'il n'y est pas d'incohérence, t'en fais pas ;-)
Je risque de passer facilement un mois par chapitre x)
Désolé du double-post
Déjà comment je fonctionne.
Il y aura je pense deux ou trois grandes parties. Chacune des parties divisé en chapitres. Et chaque chapitre sera encore divisé en passage (le numéro des passages sera pas indiqué), histoire que vous ayez pas un pavé d'un coup.
Donc le passage n°1 du chapitre I de la partie I est en ligne jeune gens (d'où le double-post) !
Considérez que la "véritable" histoire commence.
Vous en faites pas, le sujet principal du prologue reviendra d'ici quelques chapitres!